Maman.
Dans ton regard je ressens cette angoisse que peut provoquer l’oubli.
Pas simplement l’oubli des petites choses de la vie courante.
Mais l’oubli de tout ce qu’a été ta vie.
Toute une vie à bâtir un édifice aux bases solides dont les fondations s’érode avec le temps.
Ces mêmes bases qui sont le fondement de toute une personnalité.
Que nous ne pouvions nous résoudre à croire, qu’elles en deviendraient ton talon d’Achille.
Pourtant à nos yeux tu n’es pas ce colosse au pied d’argile.
Parce que bien entendu nous nous voilons la face.
Nous ne pouvons admettre qu’il en soit ainsi.
Mais à la vue de tes difficultés tout deviens explicite.
De jour en jour constater qu’il t’est de plus en plus difficile
D’arriver à assumer toutes ces taches de la vie courante qui nous paraissent pourtant si simple.
Et bien malgré nous, nous ne pouvons que rester impuissant.
Impuissant face à ce fléau qui te ronge.
Qui à ton corps défendant poursuit sa quête de souvenir.
Sans que nous puissions savoir ce qu’il va consentir à te laisser…
Petit message de Bruno
septembre 13th, 2008Maman.
Dans ton regard je ressens cette angoisse que peut provoquer l’oubli.
Pas simplement l’oubli des petites choses de la vie courante.
Mais l’oubli de tout ce qu’a été ta vie.
Toute une vie à bâtir un édifice aux bases solides dont les fondations s’érode avec le temps.
Ces mêmes bases qui sont le fondement de toute une personnalité.
Que nous ne pouvions nous résoudre à croire, qu’elles en deviendraient ton talon d’Achille.
Pourtant à nos yeux tu n’es pas ce colosse au pied d’argile.
Parce que bien entendu nous nous voilons la face.
Nous ne pouvons admettre qu’il en soit ainsi.
Mais à la vue de tes difficultés tout deviens explicite.
De jour en jour constater qu’il t’est de plus en plus difficile
D’arriver à assumer toutes ces taches de la vie courante qui nous paraissent pourtant si simple.
Et bien malgré nous, nous ne pouvons que rester impuissant.
Impuissant face à ce fléau qui te ronge.
Qui à ton corps défendant poursuit sa quête de souvenir.
Sans que nous puissions savoir ce qu’il va consentir à te laisser…
courage à vous les enfants et à toi Bruno qui soutient si bien ta maman. ton texte est touchant.
grosse bise
terra